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la première douma
h 3
tique du pays doit être l’autocratie, appuj’ée sur le
règne de la police. Les nationalités étrangères de
l’Empire propagent la révolte avec l’or de l’étranger; aussi
faut-il les écraser sans pitié. La paresse des paysans
et l’esprit de rébellion qui se fait jour parmi eux sont
la cause de leur situation actuelle; il faut qu’ils en
supportent les conséquences et qu’ils massacrent les
fauteurs de troubles; la question ouvrière, c’est une
invention des révolutionnaires. L’Église doit inspirer
au peuple l’horreur des instigateurs de désordres et
des adeptes des autres religions. La peine de mort
est le meilleur mode de châtiment. Il faut pendre
sans jugement les propagateurs de révolte. Ce sont
les Juifs qui ont ruiné la prospérité économique du
pays.
Le second groupe désirait le maintien du pouvoir
autocratique, mettait au premier plan la question
slave, sur une base religieuse, orthodoxe, et se
montrait germanophobe. Dans la question agraire, il
reconnaissait la nécessité d’améliorer la situation des
paysans par le relèvement de l’industrie agricole, par
l’augmentation de la quantité de terre possédée par
les paysans, par la colonisation intérieure, et même,
en partie, par l’expropriation, dans certains cas, de
la propriété privée, moyennant une juste indemnité.
En ce qui concerne les nationalités étrangères, la
devise du groupe était : « La Russie une et
indivisible. »
Le troisième groupe avait pour but l’établissement
d’une monarchie constitutionnelle reposant sur les
promesses du manifeste d’octobre et sur une notable
extension du self-government local. Il était d’avis que
les terres de la Couronne et des domaines fussent
partagées entre les paysans, que l’on eût même recours
à l’expropriation quand les champs des paysans se
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